CPGE TSI
Anciennes prépas TA, ces classes sont exclusivement réservées aux bacheliers STI ou STL. Aucun bac S ne peut y accéder.
Horaires hebdomadaires
Disciplines | 1-TSI | 2-TSI |
Mathématiques | 10h + 1h de soutien | 10h |
Physique-Chimie | 8h + 1h de soutien | 8h |
Sciences de l'Ingénieur | 7h + 2h de soutien | 7h |
Français | 2h | 2h |
Langue Vivante | 2h | 2h |
TIPE | 2h | 2h |
Informatique | 2h | 2h |
Education Physique et Sportive | 2h | 2h |
Les programmes, adaptés aux connaissances antérieures des élèves, permettent d'obtenir un bon niveau scientifique, équivalent à celui des autres classes prépas. Des cours de soutien dans certaines disciplines sont intégrés à l'emploi du temps et aident à combler les différences de niveau dues aux origines scolaires.
À l'écoute des élèves, les méthodes pédagogiques employées valorisent les acquis précédents et offrent une chance de réussite à chacun dans une atmosphère conviviale de travail, loin d'un élitisme démotivant.
Les compétences des candidats dans toutes les disciplines seront évaluées au moment des concours.
Comme dans les autres prépas, l'entraînement aux épreuves écrites se fait par des devoirs surveillés hebdomadaires. La préparation aux épreuves orales est réalisée par les interrogations orales (ou "colles" dans le jargon des prépas), moment pédagogique privilégié, puisque trois étudiants bénéficient de la présence d'un professeur pour "plancher" sur des exercices et morceaux choisis pendant une heure.
Le profil pour réussir
Compte tenu des exigences des concours, des programmes et de la spécificité de ces classes, les horaires sont lourds (près de 36 heures hebdomadaires) et le travail important. Si le profil idéal n'existe pas, on peut néanmoins dire que les candidats doivent être dotés de solides capacités de travail et d'une réelle motivation. Si le sens de l'abstraction est un atout, la réussite se joue aussi souvent grâce aux disciplines "littéraires" (Français, Langues) ; de bonnes capacités dans ces domaines augmentent notoirement les chances de réussite. Il n'est pas nécessaire d'être un élève exceptionnel de terminale STI ou STL pour effectuer une scolarité en CPGE TSI. Il y faut, par contre, de la ténacité et la volonté de réussir.
Les débouchées après une prépa TSI
Que faire après la première année de TSI ?
Passer en deuxième année !
Autres orientations possibles :
- Entrer dans un I.U.P.
- Entrer dans une école d'Ingénieurs recrutant au niveau Bac ou Bac + 1
- Se réorienter vers des I.U.T. ou des B.T.S. (1ère ou 2èmeannée selon le domaine)
- Entrer à l'université avec possibilité d'équivalence du L1
Les professeurs de la classe aident à trouver des solutions à chaque cas individuel.
Que faire après la 2ème année de TSI ?
Les CPGE TSI permettent aux bacheliers STI ou STL de passer des concours qui leur sont réservés (différents des autres prépas scientifiques, les quotas dans les écoles étant fixés), ils ne sont en concurrence qu'avec des étudiants ayant suivi le même cursus.
Un concours se passe en deux parties :
- Une épreuve écrite dans chaque discipline : les étudiants ayant réussi cette première partie sont déclarés admissibles
- Une épreuve orale dans les différentes disciplines : en cas de réussite, les étudiants sont admis ; ils choisissent leur école d'ingénieurs dans la liste des écoles où ils sont admis
La liste des écoles d'Ingénieurs recrutant sur cette classe préparatoire est longue.
Citons, par exemple :
- Le concours commun Centrale-Mines, donnant accès à l'École Polytechnique, aux Mines, à Sup-Télécom, Sup-Aéro, Ponts et Chaussées, aux Écoles Centrales, Supélec, Écoles Nationales d'Arts et Métiers (ENSAM), à l'ENSAIS, l'ENSEA
- Le concours commun polytechnique permettant d'intégrer l'ENS de Cachan, les Écoles Nationales Supérieures d'Ingénieurs (ENSI), l'ESEM, l'ENSAIT, l'EIT, etc.
- De nombreuses écoles recrutant sur dossiers
Consultez, pour une liste exhaustive, la revue "Devenir Ingénieur" éditée par l'ONISEP ; toutes les Écoles y figurent.
Témoignages d'anciens élèves de la CPGE TSI
"Quand j’étais au collège, je n’étais pas très bon : j’étais même assez mauvais d’après certains de mes professeurs (je ne travaillais pas, j’étais toujours dehors…). Et, à ma grande surprise, j’ai eu mon brevet. Vu mes résultats, je ne pouvais pas aller en seconde, j’ai donc fait un BEP. Arrivé en BEP électronique, je me suis mis à travailler, j’ai commencé à avoir de bonnes notes et j’y ai pris goût. Fort de cette réussite, j’ai voulu continuer mes études.
J’ai obtenu mon BAC STI génie électronique avec mention bien et un 20 en math ! Par la suite, tout m’intéressant, j’ai décidé de suivre une CPGE TSI et j’ai adoré pour le savoir qu’elle m’a procurée. Ensuite, à l’issue des concours, j’ai été admis à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan où je suis actuellement, ce n’est donc pas fini…"
HAMOUCHE Amine, étudiant à l’ENS de Cachan
"On a longtemps pensé de moi que j’étais une élève peu brillante. Après avoir redoublé ma seconde générale, j’ai donc été en STL, Science Technologique de Laboratoire option physique. C’est alors que je suis devenue une élève beaucoup plus brillante. Après 3 années de prépa qui n’ont pas été de tout repos,je suis aujourd’hui, en école d’ingénieur, à l’INT et je ne regrette pas d’avoir travaillé tout en ayant gardé un mode de vie équilibré (vacances, petit ami…).
Je sais maintenant que j’ai fait le bon choix. Par ailleurs je conseille à toute personne et particulièrement aux filles, de tenter la prépa car c’est une chance d’avoir une formation de haut niveau, d’acquérir de bonnes méthodes de travail et de s’ouvrir de nouveaux horizons."
ARNSTEIN, étudiante à l’INT
"En STI ou en STL, tu as une voie toute tracée vers un BTS ou un DUT, mais tu peux aussi accéder à une classe préparatoire. La TSI t’es réservée, pas uniquement parce qu’elle est la seule à laquelle tu peux prétendre, mais surtout car elle est exclusivement réservée aux bacheliers d'une filière technologique. Oublie les préjugés que tu pourrais avoir, ils n’ont pas cours en CPGE TSI.
En effet une bonne ambiance règne dans la classe et les profs sont très à l’écoute des élèves. Bien sûr il faudra travailler et ce ne sera pas facile tous les jours – c’est un peu déboussolant au début mais il faut t’accrocher – mais tu apprendras des méthodes de travail qui te serviront même si tu ne passes pas le cap de la première année. Tu ne perds rien à essayer, alors lance-toi tu seras surpris par tes capacités et tu ne le regretteras pas. Bon courage pour tes épreuves et pour ton choix de poursuite d’études."
MARIETTE Francis, étudiant aux Ponts et chaussées
Le passeport Avenir
Le lycée Raspail participe depuis la rentrée 2006 au Cercle passeport télécoms, devenu depuis le Passeport Avenir.
Le but de ce regroupement est de permettre à des jeunes, issus de lycées situés en ZUS ou boursier, d’accéder à des filières d’excellence.
Cette année, 14 étudiants du lycée Raspail sont parrainés par des tuteurs industriels.
Pour plus d’informations, consulter le site : http://www.passeport-avenir.com/